Évoluer vers plus de développement durable

Comment nous nous engageons pour décarboner nos activités.

Évoluer vers plus de développement durable

Pour une empreinte carbone réduite

Avec notre plan de développement durable, nous nous engageons et agissons de façon responsable pour décarboner nos activités et rendre la vie de tous plus respectueuse de l’environnement.

Pour Hager Group, le développement durable consiste à développer une conscience accrue de notre environnement,

limiter les effets du changement climatique et se conduire en partenaire commercial honnête. Nous voulons créer un avenir meilleur. C’est pourquoi la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), mesurée en émissions de CO₂, est au cœur des objectifs de notre entreprise. Elle s’inscrit dans un mouvement général pour un monde sans carbone.

Nous souhaitons que nos clients voient notre entreprise comme un élément de la solution pour le développement durable, un partenaire participant à la décarbonation de la planète. Pour y arriver nous devons inciter nos clients à nous rejoindre dans ce changement de modèle. Nous devons également travailler avec nos fournisseurs pour réduire notre impact carbone et nous assurer que nous partageons tous le même objectif en matière de réduction des émissions de CO₂.

Matthieu Alexandropoulos

Pour Matthieu Alexandropoulos, directeur du développement durable de Hager Group, faire des affaires n’est pas incompatible avec l’idée de protéger la planète. Père de deux filles, il travaille chez Hager Group depuis presque cinq ans. Son défi est de donner corps à l’approche développement durable au niveau du groupe en alignant les objectifs industriels sur la réduction concrète de CO₂. Sa principale fierté est de voir à quel point l’environnement est important pour son équipe et ses autres collègues. Et cet expert de souligner cette volonté de changer les choses, il le dit lui-même : son travail a du sens.

Réussir la transition de l’industrie vers un modèle durable.

Nous travaillons dans l’industrie et la production de nos solutions nécessite de l’énergie et des ressources, mais nous avons également besoin d’une planète préservée. C’est pourquoi, nous souhaitons nous éloigner d’une économie de type linéaire consistant à « prendre, fabriquer et jeter » pour lui préférer un modèle optimisant l’utilisation durable des ressources. Les clients s’interrogent de plus en plus sur la conformité environnementale de leurs fournisseurs. Nous voulons leur montrer que nous prenons ce sujet au sérieux : nous nous engageons à soutenir les objectifs de l’Accord de Paris, ratifié par les Nations unies en 2016, c’est-à-dire poursuivre les efforts visant à limiter la hausse de la température moyenne du globe à 1,5 °C maximum.

Nous avons demandé à des experts d’analyser nos activités des matériaux bruts au produit en fin de vie en passant par la production et le transport. Nous les avons aussi sollicités pour déterminer la quantité de GES émise chaque année par Hager Group et ainsi faciliter notre transition vers un modèle circulaire.

Afin d’en apprendre plus sur l’approche circulaire et son potentiel, nous sommes allés directement à la source et avons abordé le sujet avec Matthieu Alexandropoulos, directeur du développement durable de Hager Group.

Matthieu, passer à une économie circulaire nécessite pour l’entreprise de s’y engager à 100%. Elle doit par ailleurs en accepter les conséquences sur l’ensemble de son activité : structure, processus, culture et valeurs. Selon vous, quel est le point essentiel à considérer avant de prendre une telle décision ?

Matthieu Alexandropoulos : Le dynamisme et l’adhésion de la direction sont des éléments clés pour soutenir cette démarche. Les chefs d’entreprise saisissent de mieux en mieux l’importance du développement durable et l’intègrent totalement dans leur stratégie commerciale, comme nous le faisons chez Hager Group. La crise de la Covid-19 a également amplifié la conscience environnementale du grand public. Plus de personnes sont prêtes à prendre leur part en faveur du développement durable et cela facilite grandement mon travail au quotidien.

Utiliser le même langage que les dirigeants est déterminant pour initier le processus et créer les conditions du changement. Une fois que la direction a donné son feu vert, compris et reconnu les modèles d’activité qu’offre l’économie circulaire à notre entreprise, êtes-vous prêts à y aller ?

Même si l’économie circulaire n’est pas un nouveau sujet, elle représente un défi majeur pour les entreprises qui ont réussi dans une économie linéaire. Dans le modèle linéaire, il est possible de consulter de nombreuses personnes expérimentées en matière de logistique, de technologies de l’information, de production ou encore d’ingénierie. Mais pour l’économie circulaire, vous devez vous tourner vers de nouveaux acteurs comme les start-up ou les grandes entreprises et repérer ceux qui vous correspondent, avec qui vous pouvez co-construire cette nouvelle économie. Ce n’est pas (seulement) une question d’expertise, il s’agit surtout d’avoir la bonne approche, le bon accompagnement dans cette transition. Il s’agit de construire quelque chose ensemble plutôt que de chercher à appliquer les meilleures pratiques. L’économie circulaire ne peut être obtenue qu’en collaborant sur tous les plans : construction, design et fabrication.

Prenons l’exemple de la crise de la Covid-19 : les entreprises utilisent un grand nombre de masques chirurgicaux. Cependant, il n’y a actuellement aucun service facilement accessible pour les recycler à grande échelle. Pour le faire, il faut trouver un fournisseur compétent et c’est précisément ce que nous avons fait en France. Pour y arriver il est nécessaire d’investir constamment dans la recherche de nouveaux partenaires en dehors de son entreprise.

Créer collectivement une économie circulaire dans son entreprise implique la recherche de bons partenaires. Quels sont les métiers les plus importants ? Quelles compétences sont nécessaires ?

J’ai remarqué que les personnes qui ont une conscience environnementale dans leur vie privée ont tendance à investir la même énergie dans leur travail. La frontière entre la perception personnelle et l’engagement professionnel est très floue dans les métiers du développement durable. Les comportements responsables s’appliquent partout. Si l’on s’engage pour la réduction des déchets dans son entreprise, il est peu probable qu’on accumule des tonnes de plastique chez soi. Pour ce qui est des compétences, les spécialistes des données ainsi que les ingénieurs et chercheurs en construction, en gestion de l’énergie et en matériaux. sont pour moi des ressources essentielles. Déployer une approche très professionnelle de la gestion de projets est également un impératif. L’économie circulaire appelle des projets complexes devant être gérés et soutenus correctement. La promotion du changement est également importante. L’économie circulaire consiste à établir des liens, à s’engager avec d’autres entreprises et d’autres écosystèmes et à être toujours ouvert aux éventuels imprévus.

Hager Group Blue Planet Commitment

Hager Group a élaboré une stratégie claire en matière de développement durable : le « Blue Planet Commitment ». Nous sommes convaincus que les entreprises qui préservent les ressources et l’environnement connaîtront un véritable succès à l’avenir. Notre engagement : contribuer à une économie décarbonée, promouvoir les concepts d’économie circulaire, suivre le cycle de vie complet de nos produits. Nous visons à réduire nos émissions directes de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2030. Nous faisons évoluer la conception de nos produits en augmentant la part de matériaux durables qui les composent et utiliserons des emballages entièrement durables d’ici 2024.

S’engager dans cette voie avec d’autres entreprises et travailler avec un large panel d’experts sont des éléments clés pour réussir.

Nous nous sommes associés à eolos, une entreprise de conseil et d’investissement industriel. Ils optimisent les principes de l’économie circulaire, offrant ainsi aux entreprises un cadre scientifique et des opportunités pour repenser leurs activités et leurs modèles commerciaux tout en restant rentables.

Matthieu Alexandropoulos (MA) et Henri Cuin (HC), d’Eolos, nous expliquent comment les industries peuvent réussir leur transition vers un modèle durable. Ils nous disent quels sont les défis potentiels et pourquoi ils sont convaincus que ce sera une réussite chez Hager Group.

Henri Cuin

Henri Cuin, cofondateur d’eolos, considère que la modération constitue la véritable audace. Basé à Berlin, il met à profit ses 20 ans d’expérience dans l’industrie et sa connaissance approfondie de nos défis environnementaux pour intégrer le développement durable dans nos opérations commerciales quotidiennes. Aux côtés des équipes d’eolos, il est déterminé à prendre des mesures concrètes et vérifiables.

Messieurs, comment êtes-vous devenus partenaires ?

Dans le cadre de notre stratégie de développement durable, j’ai invité eolos afin que nous fassions connaissance. Et lorsqu’Henri a parlé de l’importance du développement durable dans la réglementation européenne (Pacte Vert pour l’Europe) – qui était à l’origine de notre plan Hager Group Blue Planet Commitment – j’étais certain que cela marcherait. Et en regardant les membres d’eolos, j’ai été impressionné de voir le nombre de personnes issues du milieu industriel avec des compétences pointues et agiles sur le plan stratégique comme opérationnel. Des personnes capables de partager les valeurs de Hager Group, à savoir le courage, l’authenticité et l’intégrité. Ainsi j’ai su que nous allions travailler ensemble.

Nous nous sommes rencontrés à Blieskastel. Nous étions tous les deux conscients que pour mettre en place un tel plan, nous devions créer des liens très forts basés sur la confiance. Nous pouvions ressentir à ce moment l’énergie et l’engagement des deux parties. Ça collait, tout simplement. Une telle osmose intellectuelle, c’est plutôt rare.

Et tout s’est simplement mis en place ?

Exactement. En 2020, nous avons commencé à étudier ensemble les principales tendances environnementales qui façonneront le monde électrique du point de vue des règlementations, des consommateurs et des technologies. Une fois que tout cela a été clarifié, nous avons imaginé ensemble notre plan de développement durable. Il est maintenant déployé et je suis fier de ce travail collectif.

Vous semblez partager un très bon esprit de coopération. Selon vous, qu’est-ce qui fait la force de ce partenariat face à un avenir incertain et dans un contexte qui, soyons francs, évolue rapidement ?

C’est indéniablement la facilité avec laquelle nous pouvons discuter ouvertement. Lorsque nous sommes confrontés à une difficulté importante ou une question essentielle, nous réfléchissons ensemble au meilleur moyen d’y répondre sans simplement copier une vieille recette. La société eolos comprend Hager Group, le monde de l’industrie et les attentes de nos clients en matière de développement durable. Nous n’éludons jamais les sujets difficiles.

Il n’y a pas de route toute tracée dans cet effort de réduction de notre empreinte environnementale. Les deux entreprises considèrent que l’humilité, le travail intense et l’esprit rationnel sont les clés du succès. Nous avons une grande estime mutuelle de l’expérience de chacun, c’est essentiel pour collaborer.

Henri, vous avez aidé Matthieu et Hager Group à mettre en place leur stratégie de développement durable « Blue Planet Commitment ». Comment avez-vous procédé ? Quelles ont été les étapes clés ?

La première étape était d’appréhender clairement les grandes tendances qui dessineront la stratégie de développement de Hager Group, en particulier les attentes des clients et les évolutions réglementaires. Il fallait ensuite déterminer le niveau que nous souhaitions atteindre et sous quel délai. À partir de cela, nous avons défini les « incontournables » et les projets phares qui devaient être lancés. Nous avons toujours voulu rester très pragmatiques et intégrer cela dans les systèmes de fonctionnement du groupe.

Nous avons une grande estime mutuelle de l’expérience de chacun, c’est essentiel pour collaborer.

Henri Cuin
cofondateur d’eolos

C’est un plan ambitieux. Quels sont pour vous les principaux obstacles à la mise en place d’une économie circulaire ? Et comment pouvons-nous être sûrs que cela fonctionnera ?

L’utilisation moindre des ressources et la réduction maximale de notre impact environnemental seront au cœur du monde de demain. Par exemple, selon The Shift Project, un laboratoire d’idées et de réflexions sur la lutte contre le changement climatique, le volume total de pétrole produit par les fournisseurs actuels de l’UE va probablement reculer d’environ 8 % d’ici 2030. C’est pourquoi l’adaptation au monde à venir nécessite des changements profonds dans la gestion des sites et des usines, dans la logistique et dans la conception des produits. Cependant, le changement climatique, les réglementations environnementales strictes et l’épuisement des ressources n’interviendront pas du jour au lendemain. Les entreprises doivent prendre en compte ces changements qui s’inscrivent dans un temps long et éviter des approches à court terme.

N’avez-vous pas peur d’être accusés de suivre le mouvement pour l’environnement ?

Pas vraiment, car comme l’a dit Henri, nous avons une approche pragmatique avec des objectifs ambitieux mais réalistes. En effet, le défi pour les entreprises est de considérer le développement environnemental comme un moteur potentiel d’innovation commerciale plutôt que comme un fardeau, une simple obligation à laquelle elles doivent se plier. Nous voulons associer l’innovation au développement durable et intégrer cet état d’esprit dans toute l’entreprise. Mon service ne doit pas être le seul à agir et nous n’allons certainement pas nous vanter d’avoir introduit quelques matériaux recyclés çà et là. Ce serait du greenwashing. Nous nous efforçons de créer des modèles commerciaux pouvant apporter une valeur ajoutée environnementale à nos clients. Nous avons déjà des solutions disponibles chez Hager Group, et le portefeuille de Hager Energy en est un bon exemple, car il contribue à limiter les émissions carbone de nos clients.

Peut-on dire que le développement durable est l’affaire de tous, et pas seulement la vôtre ?

Oui. Henri et moi sommes d’accord à ce sujet. Nous faisons confiance à nos ambassadeurs qui conduisent cette politique durable à travers tout le groupe. C’est notamment le cas de notre management qui est fortement engagé sur le sujet. Nous constatons la même dynamique chez nos partenaires commerciaux. Le développement durable est au cœur de toutes nos discussions. C’est agréable de voir que nous sommes tous sur la même longueur d’onde et que nous agissons ensemble.

Les clients s’interrogent de plus en plus sur la conformité environnementale de leurs fournisseurs.

Notre volonté est claire : nous nous engageons à soutenir les objectifs de l’Accord de Paris ratifié par les Nations unies en 2016, c’est-à-dire poursuivre les efforts visant à limiter la hausse de la température moyenne du globe à 1,5 °C maximum. Eviter les voyages inutiles et tendre vers le zéro papier, c’est bien. Mais nos objectifs se situent à plus grande échelle. Ils visent à développer la conception écologique de nos produits, réduire notre consommation d’énergie et de ressources, remplacer des matériaux utilisés dans nos produits, rechercher un équilibre entre les coûts financiers et environnementaux. Sans oublier nos efforts pour inciter nos fournisseurs à se détourner des énergies fossiles ou rechercher les modes de transport les plus efficaces. En effet, en matière de déplacement, passer au véhicule électrique est un moyen de réduire les émissions de CO₂. Cependant ces modèles électriques doivent être rechargés. Hager Group est en pointe sur ces questions en y travaillant depuis de nombreuses années. Nos premières bornes de recharge ont été mises sur le marché en 2012. En France, nous avons déjà installé plus de 50 000 bornes pour véhicules électriques. Jacky Dubuc, responsable des solutions de mobilité électrique en France conduit ce projet depuis 2014.

Jacky Dubuc

Originaire de Normandie, Jacky Dubuc a commencé à travailler chez Hager Group en 1985. Il a une connaissance approfondie du marché français et s’affirme comme un expert de la mobilité électrique, un sujet qui lui tient à cœur. Il est fier de participer à la réduction des émissions de CO₂ en développant des solutions de mobilité électrique à destination des propriétaires de véhicules électriques.

En route vers la décarbonation

Jacky Dubuc a une passion : trouver de nouvelles solutions et développer de nouvelles activités. Lorsque nous lui avons demandé de mettre en œuvre nos projets de mobilité électrique sur le marché français en 2014, il a d’emblée accepté. Deux éléments sont, selon lui, essentiels pour ce travail. Le premier est la pluridisciplinarité des équipes. Il soutient les services commerciaux et marketing en imaginant des projets et en développant les ventes. Il travaille avec Hager Energy, qui fournit les systèmes de gestion d’énergie, et conseille les équipes de développement en partageant son expertise technique et commerciale et sa connaissance approfondie du marché. Le second élément est l’environnement, et plus particulièrement la satisfaction de sa contribution à la décarbonation. « Je crois en l’évolution des transports et l’arrivée des véhicules électriques contribue à la réduction des émissions de CO₂ tout en permettant de diversifier notre offre. Nous travaillons dans l’électricité et nous devons donc participer à la création d’un monde décarboné ».

Jacky Dubuc aura bientôt 40 ans d’expérience chez Hager Group. Il possède un vaste réseau de contacts, en particulier chez les fabricants automobiles, les experts en énergie, les opérateurs de solutions de recharge, les distributeurs et les électriciens qui installent nos stations de recharge. Il met en avant des projets révélateurs de son travail : l’installation de 700 stations de recharge intelligente dans les usines et centres techniques Renault, la mise en place de 500 unités de recharge dans les parkings Indigo dans toute la France et le déploiement de stations de recharge encore en cours dans les aéroports parisiens d’Orly et de Roissy-Charles de Gaulle.

Dans son travail, Jacky Dubuc apprécie notamment de collaborer avec les équipes commerciales en les aidant à mieux comprendre le contenu et la valeur de nos offres et ainsi à affûter leurs argumentaires. « Au fil du temps, nous avons acquis une solide réputation sur le marché de la mobilité électrique. Nous sommes considérés comme des fournisseurs fiables de solutions performantes. Notre contribution à un monde décarboné se poursuit avec des offres toujours commercialisées dans le résidentiel et le tertiaire. J’ai cru en cette activité dès qu’elle a été lancée il y a plus de six ans avec des résultats significatifs. Nous avons la responsabilité d’offrir à nos clients des solutions leur permettant de réduire leur empreinte environnementale ».

Créer une communauté autour du zéro carbone

Nous avons tendance à penser que la consommation d’énergie au Moyen-Orient est entièrement basée sur le pétrole et le gaz. Torsten Hager, Director of Future Energy Solutions pour les projets internationaux au sein du service Group Strategy, et Heba Gebreel Georges, Future Application Catalyst, nous montrent que le projet de ville durable met à mal ce préjugé.

Torsten Hager

Torsten Hager est le Director of Future Energy Solutions des projets internationaux. Il est convaincu de l’importance de la transition énergétique et constamment à l’affût de nouvelles opportunités commerciales pour fournir des systèmes de stockage et de gestion d’énergie. Sa passion pour le développement durable a commencé à l’école, alors que l’énergie photooltaïque et l’utilisation efficace de l’énergie mobilisaient les attentions. Il était déjà clair pour lui que la recherche de solutions durables serait la clé pour résoudre la crise énergétique. Les graines plantées durant sa jeunesse ont germé et sa thèse de doctorat d’ingénieur-chercheur, préparée à l’Université de Technologie de Clausthal, était consacrée aux énergies renouvelables. « Pour diriger une entreprise de façon durable, il faut que cette entreprise soit durable » : une devise qu’incarnent les projets qu’il conduit chez Hager Group. Torsten Hager a été un acteur du développement du premier système de gestion et de stockage d’énergie pour des applications résidentielles de Hager Group. Aujourd’hui, une business unit y est entièrement dédiée : Hager Energy.

Hager Group est un acteur incontournable dans le projet de la « ville durable de Sharjah », l’un des sept émirats des Émirats arabes unis (EAU). Une fois construite, cette ville durable comprendra 1 120 villas, dont l’électricité sera à 100 % d’origine solaire. Ce sera la première communauté entièrement intégrée et à énergie zéro du Moyen-Orient.

Il est clair que le manque de soleil pour produire de l’énergie photovoltaïque n’est pas un problème aux Emirats arabes unis. La ville durable de Sharjah présente cependant une particularité : le surplus d’énergie solaire ne peut pas être redistribué dans le réseau national. Cette contrainte faisait partie de l’accord et des objectifs ambitieux fixés par l’Agence d’investissement et de développement de Sharjah (Shurooq). Comme la ville durable de Sharjah doit générer de l’électricité uniquement en réponse à ses besoins, des solutions de stockage doivent être intégrées. Diamond Developers, une entreprise fondée par une équipe d’architectes et d’ingénieurs entrepreneurs et visionnaires, a posé des jalons en participant à la création de la première communauté durable au monde à « Dubaï, la ville durable ». Encouragés par le succès de ce premier projet, ils recherchaient des partenaires pour leur nouveau projet : la ville durable de Sharjah.

Nous sommes fiers de collaborer avec de vrais pionniers au cœur d’une région connue pour son innovation.

Torsten Hager
Director of Future Energy Solutions pour les projets internationaux

Diamond Developers a contacté Hager Group après avoir découvert que la marque E3/DC de Hager Group offrait exactement ce dont ils avaient besoin : des centrales domestiques solaires avec des solutions intégrées de stockage, ainsi que des capacités de stockage du surplus d’énergie pour une utilisation à la demande. La solution E3/DC S10E Pro correspondait parfaitement à leurs attentes.

« Nos solutions de gestion d’énergie répondront à ce défi et la ville durable de Sharjah. Elle sera la première communauté à tester nos solutions de stockage d’énergie, à petite échelle, dans la région » partage Torsten Hager. Sans une bonne solution de stockage de l’énergie solaire et de sa redistribution à la demande, le projet Sharjah n’aurait probablement jamais atteint son objectif d’autonomie totale.

Heba Gebreel Georges

Heba Gebreel est née et a grandi au Caire, où elle a obtenu sa licence de génie électrique avec une spécialisation dans l’avionique. Elle a commencé sa carrière dans l’industrie de la construction en tant qu’ingénieur électricienne pour des projets commerciaux en Égypte. Désormais, elle fait partie de l’équipe de vente pour la région AMENEAT. Elle aime travailler et interagir avec des personnes de différentes cultures. Le marketing est pour elle un maillon essentiel de la chaîne de valeurs, car il incite les consommateurs à rejoindre de belles causes, telles que les actions en faveur du développement durable et du climat. Heba Gebreel s’investit également dans le bénévolat durant son temps libre et participe à des initiatives et des organisations à but non lucratif.

La puissance des partenariats

Malgré le contexte sanitaire, Hager Group et Diamond Developers ont saisi cette opportunité unique : la ville de Sharjah pourrait devenir la première communauté de l’Émirat à satisfaire l’intégralité des besoins énergétiques de ses habitants à partir d’une source d’énergie renouvelable, de jour comme de nuit. Hager Energy y voit l’occasion de concevoir, tester et déployer un prototype de son système de stockage d’énergie en conditions réelles. Ce projet inédit permettra de futures avancées technologiques de pointes et de nouvelles ambitions pour Hager Group au Moyen-Orient. « Nos technologies offrent une efficacité maximale et permettent à la ville d’atteindre ses objectifs écologiques, » souligne Heba Georges, l’initiatrice de ce projet. « Je suis fière de faire partie de ce projet innovant et suis certaine que nous conduirons d’autres projets similaires dans la région. »

De la théorie à la pratique

« La phase de tests est menée en collaboration avec l’entreprise City Solar, qui sera chargée d’installer les panneaux solaires ainsi que les modules de stockage et de gestion d’énergie tout-en-un fournis par Hager Energy. Nous formerons également les installateurs et assurerons le SAV. Ainsi, City Solar sera non seulement capable d’installer les systèmes, mais aussi d’offrir une assistance technique en continu aux habitants » explique Torsten Hager.

La ville durable de Sharjah

Le stockage d’énergie est essentiel pour atteindre un bilan zéro carbone. Il permet aux habitants de stocker l’énergie excessive produite par les panneaux solaires sur les toits et de la redistribuer ultérieurement si nécessaire. Le stockage sur batterie pourrait révolutionner les modes de vie et rendre possible l’utilisation d’une énergie 100 % renouvelable.

1120

villas, dont chacune est équipée d’un panneau photovoltaïque de 5 à 10 kWp

Une production d’énergie estimée

9 – 20

mille kWh par an/villa

Des factures d’électricité

réduites

Une énergie stable et

fiable

Une production quotidienne estimée de

22 – 55

kWh

Une capacité à soutenir

la production indépendante d’énergie

La ville durable de Sharjah fait référence et ouvre la voie vers un monde plus propre et respectueux de l’environnement.
Daniel Hager – Nous sommes des acteurs passionnés, moteurs du changement pour un monde durable.Évoluer vers plus de développement durable – Comment nous nous engageons pour décarboner nos activités.Limiter le plastique – Nous promettons des solutions écologiques et durables.Changer de perspective – Guibert del Marmol sur le développement durable.Plus forts ensemble – L’esprit d’entreprise et l’intelligence collective.Être une partie de la solution – Diversité, compétence et engagement.Parlons développement durable avec notre Directoire – S’engager ensemble pour le changement.Notre Conseil de surveillance – Chiffres clés – Mentions légales – Hager Group Annual Report ArchiveHager Group Annual Report 2020/21Hager Group Annual Report 2019/20Hager Group Annual Report 2018/19Hager Group Annual Report 2017/18Hager Group Annual Report 2016Hager Group Annual Report 2015