Plus forts ensemble
L’esprit d’entreprise et l’intelligence collective.
Plus forts ensemble
L’esprit d’entreprise et l’intelligence collective comme catalyseurs du changement
Nous ne pouvons plus agir seuls. Les experts et les entrepreneurs nous inspirent pour devenir meilleurs ensemble avec un état d’esprit résolument tourné vers le développement durable.
Chaque action compte et l’une n’a pas plus de valeur que l’autre.
Agir de façon durable est l’affaire de tous. Chaque action compte et l’une n’a pas plus de valeur que l’autre. En effet, les plus grands défis du monde sont rarement résolus par une seule personne ou par des solutions linéaires. Chez Hager Group, nous pensons que différents réseaux de personnes, équipes et organisations sont nécessaires pour créer un esprit tourné vers le développement durable et favoriser les changements sur le long terme. Nous nous associons à des spécialistes, des entrepreneurs et des défenseurs de l’environnement. L’intelligence collective peut nous aider à aller plus loin, ensemble.
Trois ardents défenseurs du changement témoignent.
Convaincu de la nécessité et de la capacité d’habiter une maison neutre en carbone, Andreas Piepenbrink a trouvé sa niche : les systèmes de stockage d’énergie pour une seule famille, qui permettent à un foyer de produire seulement l’énergie dont il a besoin. « C’est tellement important de contribuer à réduire les effets des gaz à effet de serre. Je joue mon rôle et j’apporte ma contribution là où je peux. Utiliser les principes de l’économie circulaire et les systèmes renouvelables est tellement plus responsable ». Il est persuadé que le modèle économique qu’il a mis en place, il y a dix ans, continue d’évoluer dans la bonne direction. « Le système de stockage est un exemple concret de ce qu’il est possible de faire, compte tenu de la complexité de la situation. Je n’ai pas la prétention d’être Greta Thunberg, mais bien faire est important pour moi. Et nous disposons de la technologie nécessaire pour réduire presque à zéro la consommation en CO₂ des maisons familiales individuelles ».
Cependant, les énergies éolienne et solaire ne sont pas fiables à 100 %, alors que l’électricité tirée du réseau est stable. Andreas Piepenbrink s’est chargé d’une mission : compenser le manque de fiabilité des énergies renouvelables par l’installation d’un système de gestion de l’énergie aussi simple que performant. Avec des panneaux photovoltaïques, un système de stockage, une pompe à chaleur et deux véhicules électriques, la consommation d’électricité peut baisser jusqu’à 85 %, voire plus. « Nous pouvons fournir la technologie permettant aux gens de réduire ce que j’appelle leur bagage énergétique. Par exemple, en Allemagne, construire une maison produit entre 50 et 70 tonnes de CO₂, et son fonctionnement sur 20 ans au gaz et au charbon en produit au moins 100 tonnes de plus. Si l’on utilise des énergies renouvelables avec des panneaux solaires et un système de stockage de l’énergie, on peut même réduire les 50 tonnes initiales à zéro en redistribuant une partie de l’énergie dans le réseau. »
Faire partie de la solution, ensemble
Conscient de la complexité de trouver des alternatives à la combustion de carburants fossiles et doté d’un esprit critique, Andreas Piepenbrink admet qu’il s’est souvent demandé s’il faisait partie de la solution pour réduire le CO₂, ou s’il faisait partie du problème. Mais tous ceux qui ont installé cette solution chez eux peuvent témoigner de son bon fonctionnement et se félicitent d’être en adéquation avec leurs valeurs et leurs ambitions. Andreas Piepenbrink est lui aussi propriétaire d’une maison neutre en carbone.
Rétrospectivement, en tant qu’entrepreneur, il déclare qu’il n’aurait pas pu le faire seul. Pendant les dix années qu’a duré l’aventure E3/DC, il a cherché l’appui et les conseils de spécialistes et employé ceux qu’il désigne comme « la crème de la crème qui a déjà fait ses preuves ». Il est particulièrement fier des équipes et de la marque qu’il a mise en place : « Une marque forte et populaire auprès de la clientèle privée grâce à l’excellence de notre technologie et dont l’équilibre CO₂ a été prouvé. Partager notre vision avec une équipe de Hager Group basée à Saverne, c’était très gratifiant ». Pour Andreas Piepenbrink, les experts participent au succès de l’aventure mais au bout du compte, ce sont les équipes, leur motivation et leur persévérance qui font avancer les projets sur le plan industriel. Ce sont elles qui transforment les idées en applications concrètes. Sans oublier une feuille de route claire dès le départ et accessible à tous pour tracer la voie du succès.
Andreas Piepenbrink en est persuadé : « Tous les bâtiments de taille moyenne dotés d’une production indépendante d’énergie émettent moins de CO₂ et contribuent à limiter à 1,5°C la hausse des températures, conformément aux objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat ».
Prendre le large
Comment ancrer dans les esprits la relation entre Hager Energy et une technologie faible en carbone ? Andreas Piepenbrink a souhaité sponsoriser un navigateur expérimenté : Fabrice Amedeo. Un rapprochement logique et naturel. Les deux hommes, tous deux entrepreneurs, partagent les valeurs d’authenticité, de générosité et de persévérance. Ils croient fermement en ce qu’ils font et sont déterminés à réussir malgré les obstacles et les éventuelles difficultés. Lorsque l’on demande à Andreas Piepenbrink qui l’inspire, il répond : « Il fut un temps où j’étais plein d’admiration pour des entrepreneurs comme Elon Musk, Jeff Bezos et Richard Branson : pour leur vision à long terme et leur engagement personnel. Aujourd’hui, ce sont les exploits en mer de Fabrice qui sont ma nouvelle inspiration ».
L’étape suivante fut la collaboration entre Hager Group et Hager Energy (E3/DC) autour de la protection des océans. Une mission citoyenne incarnée par le partenariat avec le navigateur Fabrice Amedeo. Cette aventure commune a officiellement été lancée lors d’une visite du skipper français sur notre site de production à Obernai en Alsace. Au-delà de la compétition, ce partenariat associe valeurs humaines et approche scientifique pour un monde meilleur et plus propre.
Le bateau de Fabrice Amedeo est équipé depuis 2019 de capteurs chargés de collecter de multiples données sur l’état de santé des océans, plus particulièrement les concentrations de micro-plastiques et de CO₂. Les données, directement envoyées aux instituts scientifiques, sont exploitées pour mesurer les niveaux de pollution et identifier les solutions pour nettoyer les océans.
Indépendance et courage
Pendant un Vendée Globe, le navigateur est seul sur son bateau. La compétition est rude et les skippers sont à la merci des éléments. Mais ils sont également la seule source d’énergie à bord. Un parallèle peut être fait avec la transition énergétique à la maison. En tant que propriétaire, vous ne pouvez compter que sur le soleil et vos réserves 24h/24 et 7j/7. Vous êtes engagé dans une course contre la montre et vous prenez votre destin en main face à l’épuisement des ressources de charbon et de pétrole. Vous mettez en œuvre une stratégie que vous pouvez adapter et contrôler grâce à une fourniture unique en électricité, y compris en dehors du réseau. Et si vous possédez une ou deux voitures électriques, vous pouvez alimenter une pompe à chaleur. Si les infrastructures nécessaires sont en place, ce système fonctionne également dans le résidentiel collectif.
Hager Energy
Début 2021, Hager Group a lancé Hager Energy, une nouvelle business unit spécialisée dans la gestion et le stockage de l’énergie. Elle regroupe les compétences des équipes responsables des marques principales de Hager Group, Hager et E3/DC. Avec Hager Energy, l’entreprise a associé la puissance d’action d’un fabricant leader de systèmes de stockage d’énergie et l’expérience d’un spécialiste des technologies du bâtiment. Au moment même où les énergies renouvelables trouvent leur place dans les bâtiments résidentiels et tertiaires, Hager Group réunit son expertise dans une business unit de pointe.
Une parfaite collaboration
Nous savons pourquoi Andreas Piepenbrink a été séduit par les aventures en mer de Fabrice Amedeo. Mais qu’est-ce qui a poussé le navigateur à s’associer à Hager Group et Hager Energy ?
Pourquoi un tel rapprochement, Fabrice ?
Fabrice Amedeo : Je me reconnais dans les valeurs du groupe. C’est une entreprise familiale et je suis un homme attaché à sa famille. Nous partageons une certaine humilité. L’entreprise ne souhaite pas faire du greenwashing et moi non plus. Je suis transparent sur mes ambitions et mes motivations et je rencontre les mêmes aspirations parmi les collaborateurs de Hager Group. J’ai appris l’allemand à l’école et à l’université et étudié quelques philosophes allemands. Je suis donc à l’aise avec la culture franco-germanique. Un pied en France, l’autre en Allemagne. Surtout, notre démarche commune paraît logique. Sur mon bateau, je dois être autonome en énergie. Et Hager Group est un expert en la matière.
Andreas Piepenbrink
Andreas Piepenbrink, titulaire d’un doctorat en génie électrique, est le cofondateur de la marque de stockage d’énergie E3/DC et dirige l’équipe Hager Energy de Hager Group. Toujours à l’affut de nouveaux défis, il a deux passions : contribuer à réduire l’empreinte carbone de nos maisons et pratiquer assidûment la voile. Lui-même et sa famille se déplacent au volant de voitures électriques.
Fabrice Amedeo
Jusqu’en 2017, Fabrice Amedeo était journaliste au Figaro, le quotidien français, mais aussi féru de navigation. Sa passion a pris le dessus et il est aujourd’hui navigateur professionnel. Fabrice Amedeo a effectué sa première course transatlantique en solitaire en 2010 et quatre ans plus tard, il finissait à la 9e place de la Route du Rhum dans la catégorie Class40. En 2020, il a fait le tour du monde en bateau dans le cadre d’une mission scientifique.
La navigation n’est donc plus qu’un jeu d’enfant ?
Pas vraiment. À bord, le défi est de produire l’énergie dont j’ai besoin de façon autonome. Lorsque je quitte les côtes, les batteries du bateau sont chargées et c’est à moi ensuite de gérer le dispositif. Les capteurs océanographiques et les filtres pour mesurer les niveaux de micro-plastiques et de CO₂ dans la mer compliquent les choses, car ils augmentent de près de 15 % ma consommation d’énergie et pèsent plus de 50 kilos. Lorsque l’on navigue autour du monde, on cherche avant tout à réduire le poids sur le bateau. C’est pourquoi, une production et une consommation d’énergie adaptées sont essentielles à bord.
Qu’est-ce qui vous motive dans tous ces défis ?
J’aime montrer l’exemple. Passer à une énergie plus propre sans renoncer à la performance est un message positif. Je pense qu’il est important de partager les connaissances que nous avons acquises et de sensibiliser le public à l’impératif de protéger les océans. L’année dernière, j’ai écrit un livre sur ce sujet, qui a réussi à toucher 80 000 enfants. Je vise aujourd’hui une audience plus large en lien avec différentes associations et entreprises internationales. Hager Group est le relais idéal car la Fondation Peter und Luise Hager est très engagée dans l’éducation des enfants et la lutte contre le réchauffement climatique.
Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.
Gérer des capteurs et des filtres sur le bateau, c’est aussi un vrai défi ?
Oui, bien sûr, mais c’est pour une bonne cause. Les filtres doivent être changés toutes les 24 heures et comme je l’ai déjà dit, ils créent un poids supplémentaire sur le bateau. Lorsque j’ai commencé à naviguer, j’étais animé par un esprit de compétition. Aujourd’hui, j’affronte les mers pour une noble cause. Je veux donner du sens à ma vie en tant que navigateur. Bien sûr, j’aime l’adrénaline des courses mais ce qui me motive, c’est de participer à la protection des océans et à la recherche scientifique.
Diriez-vous que vous êtes porteur de changement ? Que vous apporte la course au large et votre contribution à la communauté scientifique ?
Ce n’est pas la façon dont je me vois, ni celle dont j’aimerais que les autres me voient. Je suis un citoyen concerné. Je dirais que je participe humblement à l’analyse de l’état de santé des océans pour approfondir la recherche scientifique. C’est un défi personnel. Je l’ai fait parce que le niveau de pollution des océans s’accentue et que cela deviendra bientôt critique pour l’humanité si nous n’agissons pas. Et je le fais parce que je suis le père de trois filles. Les jeunes générations ont une conscience aiguë des dangers du changement climatique et de la pollution des océans. Au début de mon aventure, mes filles me prenaient pour un navigateur. Maintenant, elles disent avec fierté que je mesure le niveau de pollution des océans.
Merci pour cet échange. Et concluons avec une citation de l’auteur, aviateur et poète français, Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».
