Un pont vers la société civile

Hager Group s’engage pour la société

Un
pont vers
la société
civile

En tant qu’entreprise familiale Hager Group soutient de nombreux projets dans le monde entier, à travers la Fondation Peter und Luise Hager, établie depuis 2010. Les membres du Directoire de la Fondation, Evi Hager, Susanne Trockle et Oswald Bubel nous expliquent les actions menées par la Fondation et ce qui a motivé sa création.

Evi Hager
Elle accompagne la Fondation Peter und Luise Hager depuis le début. En tant que présidente du Directoire de la Fondation, Evi Hager en est la représentante à l’extérieur.
Susanne Trockle
D’abord active au sein du Conseil de Surveillance de la Fondation, Susanne Trockle en a rejoint le Directoire en 2014 et assume depuis lors des activités opérationnelles.
Oswald Bubel
Il y a plus de 50 ans qu’Oswald Bubel a commencé à travailler avec et pour Hager. En tant que Directeur général de plusieurs sociétés du groupe, il a joué un rôle clé dans la création de la Fondation Peter und Luise Hager. Oswald Bubel est aujourd’hui personnellement engagé dans de nombreux projets de la Fondation.

Il existe déjà plus de 21 000 fondations en Allemagne. Qu’est-ce qui vous a poussé à créer la vôtre ?

Les entreprises ont aussi une responsabilité sociale envers la société. Et c’est pourquoi nous estimons, en tant qu’entreprise familiale, avoir la responsabilité de nous engager envers la société. Il nous paraissait donc logique de concrétiser cet engagement au travers d’une fondation caritative.

Il est important pour nous de nous sentir proches des actions que nous menons. La Fondation Peter und Luise Hager (FPLH) concentre son engagement sur les pays et régions dans lesquels le groupe Hager est actif. Par exemple, nous n’envisageons pas de lancer des projets au Japon ou au Canada à l’heure actuelle, en revanche nous l’avons fait en Inde. Par ailleurs, nous nous concentrons davantage sur des projets que nous pouvons accompagner et soutenir de manière personnelle. Il ne s’agit pas, pour notre Fondation, de sortir le carnet de chèques et de s’en tenir là.

Pae White, musée de la Sarre
Depuis son récent agrandissement, la galerie d’art moderne du musée de la Sarre peut désormais accueillir des expositions comme celle de l’artiste américaine Pae White. Cette exposition a été rendue possible notamment grâce au soutien de la Fondation Peter und Luise Hager.

Votre engagement est très diversifié. Quels projets sont pertinents pour la Fondation Peter und Luise Hager et lesquels ne le sont pas ?

Nous avons défini, dans les statuts de notre Fondation, cinq objectifs que nous voulons promouvoir en priorité : l’éducation et la formation, la science et la recherche, l’art et la culture, l’environnement et enfin, les questions sociales. Dans le cadre de ces objectifs fondamentaux, nous sommes ouverts à toute nouvelle suggestion ou nouveau projet.

Nous ne soutenons aucun projet d’ordre strictement religieux ou idéologique. Nous ne soutenons également aucun projet lié au sport, à l’exception du projet « Égalité des chances », dans le cadre duquel nous soutenons des enfants ayant un talent particulier dans une discipline sportive.

Qui sont réellement les fondateurs de la FPLH ?

La FPLH a été fondée par Hager Group en décembre 2010. En 2017, nous avons pu investir environ 700 000 euros dans divers projets. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Je voudrais vraiment que la Fondation, tout comme l’entreprise à laquelle nous devons son existence, continue de croître. La dimension de notre engagement social devrait être proportionnelle à la taille de Hager Group.

Pour l’heure, notre action au sein de la Fondation est strictement bénévole. A l’exception d’une petite somme allouée à la location des bureaux et à l’achat de matériel, tous les fonds de la FPLH sont directement investis dans les projets.

Dans quelle mesure la Fondation et l’entreprise travaillent-elles ensemble ou de manière autonome ?

La Fondation agit indépendamment de Hager Group et l’entreprise n’exerce aucune influence dans la sélection de nos projets. Une chose est cependant claire : nous n’existerions pas sans l’entreprise. Certains collaborateurs de Hager Group nous soutiennent également de manière bénévole et nous soumettent des projets. Par exemple, dans le cadre de l’initiative « Chaque centime compte », les salariés allemands et français du groupe acceptent « d’arrondir » leur salaire, en faisant don des centimes d’euros. Les montants collectés sont abondés par la Fondation et reversés à des banques alimentaires locales, en Allemagne et en France.

Le lien entre la Fondation et le groupe s’explique entre autres choses par le fait que beaucoup de nos projets sont implantés sur les sites de l’entreprise. Cela nous permet d’une part de rendre quelque chose à la société dans laquelle et grâce à laquelle nous vivons. D’autre part, ce choix est également motivé par des raisons pratiques. En tant qu’initiative bénévole, nous pouvons ainsi utiliser le réseau de l’entreprise. Les employés espagnols de Hager Group nous ont par exemple beaucoup aidés pour le projet Perspectiva.

Depuis quelque temps, en Allemagne, nous encourageons les jeunes générations de scientifiques à travers le prix « Helmholtz- Wissenschaftspreis ». En étroite collaboration avec l’Institut Helmholtz de l’Université Technique de Karlsruhe, nous soutenons des doctorants et des étudiants en Master dans leurs projets de recherche.

A l’avenir, nous aimerions renforcer la notoriété de la Fondation auprès des collaborateurs du groupe. Nous voudrions leur montrer que nous assumons notre responsabilité sociale et leur donnons l’opportunité de nous à titre bénévole par leur courage et leur énergie. À mon avis, c’est ce qui caractérise l’entreprise familiale : nous ne considérons pas les collaborateurs comme de simples employés, mais comme des partenaires. Nous partageons les mêmes valeurs : l’authenticité, l’intégrité et le courage, mais aussi l’humanité et la persévérance.

La Fondation porte le nom des parents des deux fondateurs de l’entreprise. Pourquoi ?

Parce que nos grands-parents nous ont beaucoup marqués. Ils ont tous deux assumé beaucoup de responsabilités afin de préserver l’unité de notre grande famille. Cela n’a pas toujours été facile pour eux, mais ils ont aidé comme ils le pouvaient. Peter et Luise Hager étaient de vraies personnalités et ont véhiculé des valeurs qui marquent toujours notre entreprise familiale aujourd’hui.

Que changeriez-vous aujourd’hui si Hager Group devait à nouveau créer la Fondation ?

Absolument rien. Nous vons tout fait comme nous l’entendions. Nous nous sommes fixé des objectifs qui nous correspondent et avons collaboré avec des personnes avec qui nous avançons dans un même état d’esprit. Nous sommes fiers de l’évolution qui a été la nôtre jusqu’ici.

Maintenant, nous savons assez clairement ce dont nous sommes capables et ce que nous voulons. Nous recherchons aujourd’hui des projets durables, auxquels nous pouvons contribuer personnellement. Cela nous rend également authentiques. Il y a quelque temps, Susanne Trockle et moi-même nous sommes rendues au Rajasthan, afin d’assister à l’inauguration de deux barrages issus de notre projet « De l’eau pour l’Inde ». On peut voir tout ce qu’on veut via des photos ou Internet, mais ce qui nous touche profondément, ce sont les rencontres sur le terrain avec les gens que nous soutenons. J’ai réalisé par exemple à quel point les jeunes filles et les femmes en Inde sont toujours défavorisées de nos jours. Cela doit changer de toute urgence et je serais très heureuse si nous pouvions y apporter ne serait-ce qu’une modeste contribution.

Ce qui me touche, c’est l’impact incroyablement positif qu’un projet comme Perspectiva peut avoir sur la vie des gens. Ce projet s’adresse à de jeunes espagnols, hommes et femmes qui, bien que qualifiés, n’ont pas pu trouver de poste correspondant à leurs qualifications dans leur pays natal. Une grande partie des participants de Perspectiva ont trouvé un emploi permanent par notre intermédiaire, ce qui leur a donc ouvert de nouvelles perspectives.

« Early Excellence » (l’excellence dès le plus jeune âge) est un projet qui me touche beaucoup. Avec l’aide de la Fondation « Heinz-und-Heide-Dürr », nous soutenons les tout-petits, dans les jardins d’enfants des quartiers sensibles de Neunkirchen et de Sarrebruck, dans la Sarre. Je trouve cela formidable d’aider ces enfants d’horizons et de pays différents à découvrir leurs talents.

Si nous nous rencontrons à nouveau dans cinq ou dix ans, comment pensez-vous que la FPLH aura évolué d’ici-là ?

Après environ sept ans d’activité et une quarantaine de projets réalisés, nous avons maintenant atteint un palier dans notre croissance. Si, à l’avenir, nous voulons prendre en charge davantage de projets d’envergure encore plus internationale et leur consacrer tout le soin nécessaire, nous devrons engager des collaborateurs permanents. Nous le devons à notre Fondation, à nous-mêmes, mais aussi aux autorités de surveillance. Ce serait une grande avancée pour notre Fondation, que j’accueillerais avec plaisir.

Ces derniers temps, nous avons lancé plusieurs projets internationaux au Portugal, aux États-Unis et aux Pays-Bas. D’autres projets sont en préparation, par exemple au Royaume-Uni. Là-bas, les collaborateurs de Hager Group agissent en tant que sponsors, qui proposent des projets et les accompagnent tout au long de leur déroulement. Nous n’en sommes plus à nos débuts et nous dirigeons vers la prochaine étape de notre développement. Nous allons affiner notre profil et voir où nous pouvons intervenir, en fonction de nos ressources. L’expérience que nous avons acquise jusqu’ici le montre : il y a beaucoup à faire.

Le prix « Peter und Luise Hager »

L’un des lauréats du prix Peter und Luise Hager en 2017 : Valerian Polienko et son travail sur le thème du « cercle », résultat d‘une expérimentation de plusieurs semaines sur les couleurs.

Depuis 2011, la Fondation collabore avec l’École supérieure des Beaux-Arts de la Sarre (Hochschule der Bildenden Künste Saar – HBKsaar) à Sarrebruck, afin de promouvoir de jeunes artistes. Le prix « Peter und Luise Hager » s’inscrit sous un nouveau thème chaque année. Nous sommes toujours aussi enthousiastes face à la créativité des artistes qui participent à notre concours. En plus de la HBKsaar, nous soutenons l’art, la musique et l’éducation de diverses manières à travers la Sarre. Nous avons soutenu la galerie d’art moderne du musée de la Sarre, rouverte fin 2017, après un agrandissement considérable. D’autres collaborations ont été mises en place, notamment avec le Conservatoire supérieur de musique de la Sarre et avec toutes les écoles d’art et de musique de la région, le festival « Perspectives », OPUS et ArtWalk.

Le prix « Peter und Luise Hager » 2018

1. Prix 2018: Lukas Ratius et Frederic Zenner – Contactu Fungi

Dans la présentation d’une situation clinique de laboratoire, des cultures de germes mettent en évidence la quantité de micro-organismes qui nous entourent chaque jour. Ces derniers accompagnent de façon invisible de nombreux contacts humains allant de la poignée de main au baiser empli d’amour en passant par la bise pour se dire bonjour. À ce propos, les bactéries et les champignons sont des agents de contact cachés, mais qui contribuent toujours au processus de transmission.

Autant les micro-organismes sont indispensables au corps humain, autant ils génèrent rapidement du dégoût lorsqu’ils sont notamment visibles sur des aliments qui s’abîment. Dans leur œuvre, Lukas Ratius et Frederic Zenner façonnent cette ambivalence. Une main, deux bises et un baiser ont laissé leur empreinte sur un support favorisant la germination. Ces traces créent des images de contact délicates qui produisent un effet d’épanouissement.

2. Prix 2018: Felix Bronko Noll – „kontAKT“

L’artiste décompose pour ainsi dire le mot « Akt » (« acte ») de la question du contact annoncée par le titre de son installation. Derrière ce procédé se cache sa conviction que « c’est précisément le contact sincère avec son propre corps qui constitue l’élément le plus important » selon ses dires. Ce point de vue ne doit pas être considéré comme narcissique, mais plutôt comme un questionnement sincère destiné à poser une condition préalable à l’établissement d’un contact authentique avec autrui. Felix Noll a agrandi des détails de photographies de corps et il a assemblé à des échelles différentes les détails corporels qui ne forment pas à proprement parler une entité harmonieuse. Dans son installation, les photographies produisent néanmoins une image d’ensemble authentiquement cohérente des tensions et des relations possibles. Ainsi, le contact entre les personnes demeure un puzzle dont les pièces valent toutefois la peine d’être assemblées selon le verdict du jury à propos du travail de Felix Noll.

3. Prix 2018: Jenny Tran – „Die Suche“

Jenny Tran représente le thème du contact sous la forme d’une « recherche » (« Suche » en allemand). Il s’agit également du titre de son œuvre évocatrice de bandes dessinées et des gravures sur bois de Frans Masereel. Son histoire en images raconte la difficulté d’un individu contemporain à entrer en contact avec autrui dans le monde réel. Les moyens de communication numériques ne se révèlent pas être une garantie de communication réussie afin d’établir un contact authentique. Au contraire, l’individu construit une image numérique de lui-même dans laquelle il se reflète et risque de se perdre. L’histoire en images représente ces problèmes sous forme de contrastes graphiques durs et esquisse en fin de compte une solution.

Peter und Luise Hager Prize 2017

1. Prix 2017: Ida Kammerloch – “I was a circle”

Ida Kammerloch superpose plusieurs cercles dans son travail de photographie. Le point de départ de chaque photographie fut le suivant : elle aborda plusieurs passants dans la rue et leur tendit une feuille de papier à dessin sur laquelle ils devaient répondre à la question « À quoi ressemble votre cercle ? » Une fois leur dessin achevé, la photographe fit ensuite leur portrait. Sur les photos, chaque cercle dessiné est mis en contraste avec leurs auteurs. Quels sont les facteurs qui permettent d’en savoir plus sur ces derniers ? Leur visage ou bien leurs représentations tantôt précises, tantôt libres, ludiques ou sauvages du motif circulaire ? Quels éléments relèvent du fortuit né d’un geste tremblotant et quel est le message conscient ? Pourquoi certaines lignes sont-elles dentelées alors que d’autres sont rondes sans pour autant rejoindre leur point de départ ? Est-ce un acte manqué ? S’agit-il d'une ouverture et d’une libération d'un cercle vicieux ? C’est au plus tard maintenant que les différentes interprétations possibles circulent dans la tête de l’observateur. Le cercle des personnes interrogées fut très large et s’est pratiquement transformé en un reportage social recourant à des moyens uniquement visuels. Enfin, l’accrochage au mur de l’exposition de certains portraits photographiques sélectionnés crée à son tour un nouveau type de cercle. Les personnes photographiées semblent former un demi-cercle que l'observateur complète par sa présence. Avec un procédé simple en apparence, Ida Kammerloch a interprété les cercles les plus divers : dans l’espace social quotidien, dans l’espace psychique intérieur de chaque individu, dans l’espace imaginatif de l’observateur-interprète, dans l’espace d’exposition. Au cours de ce processus, elle parvient d’une façon artistiquement convaincante à nous laisser dans l’incertitude quant à la question de savoir si nous percevons des cercles ouverts ou fermés.

2. Prix 2017: Michael Voigt – „colighd – circles of gravity in light hey du“

« colighd ». Le titre de l’installation de Michael Voigt fait allusion à un jeu de mots. Dans son sous-titre, l’artiste décompose la suite de lettres en guise d’explication : « circles of light in gravity hey du ». En français : « Hé toi, regarde les cercles de lumière soumis à la pesanteur ». L’interpellation « hey du » définit l’objectif des cercles de lumière : attirer le regard de l'observateur, susciter son intérêt. La prononciation anglophone de « colighd » fait référence au verbe « to collide » – « entrer en collision » en français – tout en évoquant le classique de la science-fiction « Le Choc des mondes » (« When worlds collide »). Les mondes s’entrechoquent également dans l'œuvre de Michael Voigt, et ce, d’une façon toutefois bien plus méditative et ludique que dans le film catastrophe de 1951. Son travail allie l'obscurité avec un éclair d’une clarté maximale, un instant de choc avec un calme persistant, l’eau avec l’électronique, la pesanteur avec le reflet, le fortuit avec la précision absolue. Dans une salle sombre, une goutte d’eau tombe depuis le plafond dans un récipient en verre cylindrique et s’illumine telle la foudre au moment où celle-ci vient frapper la surface de l’eau. Les anneaux irréguliers formés sur cette dernière produisent un reflet scintillant sur le plafond de la salle dès que l'œil de l’observateur s’est remis du choc optique provoqué par l'impact particulier de la goutte d’eau. L’éclair, semblable à un instantané, laisse apparaître aux yeux de l’observateur une sculpture furtive à la surface de l’eau qui navigue entre rêve et réalité absolue. Michael Voigt parvient avec une électronique des plus sophistiquées et un humour subtil à présenter une expérience à la fois technique et magique comme si elle ne formait qu’une seule entité.

3. Prix 2017: Valerian Polienko – „o.T.“

Valerian Polienko a créé sa peinture à partir d'une expérience. D’un point de vue artistique, l’argument convaincant de sa série de tableaux centrés en forme de cercle fut le suivant : il laissa faire les couleurs, pour ainsi dire, ce qu’elles souhaitaient. Ce résultat, simple en apparence, fut le fruit d'une mise en place complexe. Valerian Polienko baigna un film support recouvert de liant dans des baignoires remplies d’eau. Il versa dans ces dernières des pigments ou des encres de couleur selon un dosage différent. Les diverses couleurs, ainsi que l’effet d’évaporation ou le réapprovisionnement en eau influèrent sur la façon dont les traces de couleur se déposèrent sur le film et sur les motifs et les formes qu’elles produisirent à cet endroit au bout de quelques semaines. C’est moins par des actes de peindre délibérés ou créateurs et plus par une sorte de gestion patiente digne d’un jardinier que Valerian Polienko laissa grandir ses œuvres pendant des périodes prolongées. Au moment où il finit par vérifier ce que les matériaux avaient bien voulu devenir, ces derniers avaient généré des cercles de compositions aux nuances subtiles dont la durée de création était perceptible grâce aux formes concentriques et aux cernes. Ainsi, la matérialité et l’effet de couleur se réunissent dans ces corps images lumineux d’une façon tout à fait nouvelle.

La science au plus près

Approcher la science au plus près : l’expérience est quasiment au bout de la rue pour les élèves de Sarrelouis. Depuis son inauguration en 2015, le Centre Municipal de Recherches pour les élèves met en effet à leur disposition trois grands laboratoires, des salles de réunion, de conférences et de cours. Chaque laboratoire permet à 20 élèves de travailler en groupe sur diverses expériences. Guidé par des tutoriels vidéo, comme on en trouve sur YouTube, installés sur des ordinateurs fixes, chaque groupe de travail peut avancer à son rythme, en fonction de ses propres intérêts. Les assistants ou les enseignants qui supervisent le travail de laboratoire du Centre de Recherches pour les élèves peuvent ainsi se concentrer sur les demandes individuelles.

L’équipement des laboratoires a essentiellement été financé par des fondations telles que la Stiftung ME Saar, Fondation de l’union de la métallurgie et de l’électrotechnique de la Sarre et de la FPLH. « Sans l’aide la Fondation Peter und Luise Hager, je pourrais mettre la clef sous la porte », explique Benjamin Brück, directeur du Centre de Recherches pour les élèves. « La Fondation finance non seulement l’équipement élémentaire du laboratoire, mais elle nous ouvre également les portes vers d’autres sponsors, grâce auxquels nous pouvons acheter les matériaux pour nos expériences. »

De l’eau pour l’Inde

C’est avec la collaboration de Philippe Dangelser de la « PHD Rural Development Foundation » que la FPLH a initié, au printemps 2015, la construction de deux barrages de retenue dans l’État indien du Rajasthan. Les barrages de retenue sont de simples barrages qui, adaptés aux conditions géographiques, permettent de fermer les vallées les plus petites. Pendant la saison des pluies, les réservoirs se remplissent d’eau et fournissent aux résidents une source supplémentaire et sûre. Alors que la Fondation Peter und Luise Hager a fourni 30 000 euros pour l’achat du matériel nécessaire, les bâtiments ont été construits par les hommes des villages voisins. A l’avenir, les riverains pourront ainsi entretenir eux-mêmes les barrages de retenue et les réparer si nécessaire.

Depuis leur installation, les deux réservoirs contiennent suffisamment d’eau pour alimenter cinq villages de 4 000 personnes et 9 000 vaches. La Fondation a renforcé son engagement à travers le programme « Wash in School » (Lavez-vous à l’école) dans cinq établissements scolaires de la région. Dans ces écoles, elle a financé des kits et des installations sanitaires, ainsi que des cours d’hygiène pour les écoliers. Une sensibilisation accrue à l’hygiène peut prévenir de nombreuses maladies infectieuses. À cet égard aussi, l’eau est essentielle pour la population du Rajasthan.

Avec nos voisins

Un grand nombre des projets de la Fondation sont liés à des initiatives et des collectivités situées à proximité des sites de Hager Group. Il n’est pas rare que les projets soient sélectionnés, proposés et suivis par des collaborateurs de Hager Group eux-mêmes. Larry Darst, Président de IBOCO Corporation, société membre de Hager Group, à Edison dans le New Jersey aux Etats-Unis a par exemple soumis un projet pour une école située dans le même quartier que l’entreprise. L’école de Lakewood (Lakewood High School) est fréquentée par un nombre d’élèves ayant des antécédents familiaux difficiles supérieur à la moyenne. Beaucoup d’entre eux doivent travailler en dehors des heures de cours pour joindre les deux bouts. Résultat : seul un faible pourcentage d’élèves de Lakewood arrivent à terminer leurs études secondaires. La FPLH veut contribuer à changer cette situation. Le programme « Postitive Behaviour Support in Schools » (Pour une attitude positive en cours) soutient les élèves qui, malgré leurs difficultés, s’impliquent particulièrement dans leurs études.

Pour nos voisins

À Cascais, au Portugal, l’Associaçao Hipica Terapeutica offre aux personnes avec un handicap physique et/ou mental la possibilité de faire de l’équitation thérapeutique. Environ 80 personnes bénéficient de cette offre d’équithérapie accompagnée. Un sport qui, en plus d’accroître la souplesse et la conscience corporelle, renforce également la confiance en soi. La Fondation Peter und Luise Hager est intervenue lorsque la crise économique a empêché de nombreux parents de financer cette thérapie pour leurs enfants. Le projet a été proposé par Nuno Gonçalo Pina, Responsable Communication Marketing de Hager Sistemas Eléctricos Modulares au Portugal. Comme beaucoup d’autres employés, il est également impliqué personnellement dans le comité de soutien du centre équestre.

Projets dans tout le monde

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